Créant ces espaces fumeurs pour vous mes frères et mes soeurs, afin de vous nuire, je me régale à atomiser la terre stérilisant celle ci, brûlant et ruinant les plaines, je place des usines ca et là, de l'acide dans vos cheveux, du chlore sur vos mains, du pétrole sur vos pieds, fabriquant des écoles en forme de champignons aux fenêtres d'amiante à souhait, peu importe nous mourrons tous, j'ai tué tous les animaux de la planète, les fous et ceux qui produisent des virus que j'exploite à souhait. J'ai embaumé les oiseaux migrateurs et les autres de cambouis j'aime la souffrance de ceux ci, chantant sous un soleil noir en plein jour à Lille, Marseille, Bordeaux, Grenoble, même pas eu peur, j'assassine vos étoiles en larguant mes merdes dans l'espace que je ne récupère même pas, je fais pousser vos salades dans du sable mercure ne servant même plus aux lapins eux même lyophilisés, je vous lacherai bien une petite bombe en plein air pour fêter tout ca, mais préfère les profondeurs de l'océan pour le faire, de beaux spécimens en forme de poissons remontés de la surface vous réclament à l'étal, de l'air vicié pour vos poumons j'ai dessiné du noir sur des neiges éternelles, je crâme une dizaine de fois par an des forêts entières à quoi servent elles, les icebergs deviennent glacons pour être cube dans ces apéros au gôut de viandox, mes déchets sont verts oranges bleus, couches plastiques sans retour, verres aux consignes absurdes, c'est moi mes frères et mes soeurs, moi qui vous le dis, vous êtes mal barrés, en fait vous êtes cuits.